Introduction: Découvrez le mystère du Lamaïsme. Bouddha s’est en fait rendu au Tibet et a développé ce que l’on appelle le Lamaïsme, une extension supplémentaire du Bouddhisme, dans un effort de produire une méthodologie pour atteindre la base du mental et permettre à un individu d’être spirituellement libre. – L. Ron Hubbard
Lisez la lettre d'introduction de Max Hauri à cet article ci-dessous.
Le Lamaïsme signifie littéralement la pratique, le système ou la doctrine des Lamas. Lama signifie «Supérieur». Ce terme est réservé à un ecclésiastique de haut rang dans le bouddhisme tibétain, mais par courtoisie, il est étendu à tout Gelong (moine tibétain ordonné).
Mais qu’est-ce que le Lamaïsme? Quand a-t-il commencé? Par qui? Quels sont ses points les plus intéressants?
Nous sommes au printemps de l’an 747 de notre ère. Un événement important se produit, qu’un jeune noble tibétain aurait pu décrire ainsi:
«La fumée s’élevait verticalement. C’est la première chose que j’ai remarquée. Puis j’ai réalisé que je ne sentais plus le vent éternel. Il s’était arrêté – comme s’il attendait lui aussi, en retenant son souffle, l’arrivée de Padma Sambhava, qui devait apporter ses nouvelles connaissances et peut-être sa sagesse.
«Les citadins semblaient vaquer à leurs occupations en sourdine, même s’il est douteux qu’ils aient prédit l’arrivée du gourou. Même les chiens avaient cessé d’aboyer. Un silence s’est installé, comme pour laisser la place à l’écoute de la nouvelle connaissance.
«J’ai donc attendu.
«Puis, comme le soleil qui se lève sur les citadelles des montagnes blanches qui nous ont si longtemps préservés, le béni du ciel et ses disciples apparurent soudain sur le plateau intérieur. Le roi et ses épouses étaient là pour les accueillir.
«Nos histoires rappelleront plus tard au monde que ce nouvel enseignant, connu sur Terre sous le nom de Padma Sambhava, fut le fondateur du Dharma dans le pays des Chaînes Enneigées. Le Dharma, Dharma signifiant connaissance; la vérité que Bouddha a révélée et que nous pouvons découvrir dans nos propres cœurs et mentaux.»
En fait, selon les écrits tibétains, Gautama Bouddha s’est réincarné en Padma Sambhava dans le but explicite de «prêcher le Dharma ésotérique», que nous pourrions décrire, en termes modernes, comme les doctrines et les pratiques les plus «éloignées» du bouddhisme.
Revenons quelques années en arrière. L’arrière-plan du bouddhisme tibétain s’appelle Tantrayana, «Véhicule des Textes du Tantra», une forme occulte de bouddhisme qui a commencé à apparaître en Inde au deuxième siècle de notre ère et qui, dès le sixième siècle, a été inscrite au programme des grandes universités bouddhistes de l’Inde.
Padma Sambhava était un professeur renommé de l’université de Nalanda, la plus célèbre université bouddhiste indienne. Selon la biographie de Padma, le bon roi Thi-Srong-Detsan, qui voulait introduire de manière splendide le bouddhisme au Tibet, s’est renseigné sur le professeur le plus célèbre et a trouvé le nom de Padma. Il l’a invité et Padma a accepté.
Après son arrivée, Padma a construit le premier monastère bouddhiste tibétain à Samye, a traduit des quantités de documents bouddhistes sanskrit en tibétain, a établi la religion supérieure du bouddhisme au Tibet et a fondé un ordre de moines. Il est également l’auteur de divers ouvrages que nous examinerons plus tard.
Padma est devenu un véritable héros culturel du Tibet. Sa biographie écrite par un disciple proche lui attribue divers pouvoirs OT et est déjà légendaire. Comme l’affirme un lama tibétain du 20e siècle: «Padma Sambhava... fut le premier grand maître de la Doctrine de l’Eclairé pour le peuple du Tibet... Il les a fait évoluer socialement de la barbarie brutale à une perspicacité religieuse inégalée... Toutes les sectes de bouddhistes tibétains le vénèrent.
L’Inestimable Gourou ne peut être considéré que comme l’un des principaux héros culturels et éclairés de notre humanité commune.»
L’une des choses intéressantes à propos de Padma est qu’il a caché des copies de divers ouvrages et traductions dans des grottes et des caches à travers le Tibet: «afin que (comme l’indique sa biographie) soient préservés les enseignements originaux non corrompus pour les générations futures... Tout ce qu’il enseignait était répertorié et caché. Il a même caché les enseignements du Seigneur Bouddha dans leur pureté, afin que les non-bouddhistes ne puissent pas les altérer. Personne, à part Tertons (un récupérateur de textes cachés), n’aurait le pouvoir de découvrir et de produire les écrits secrets.»
Selon la biographie de Padma, Tertons a été désigné pour réapparaître à diverses époques avec pour mission expresse de découvrir et de révéler les œuvres sacrées. Selon l’école Nyingma du Tibet, des textes sacrés ont été trouvés par Tertons au cours des siècles, dans 49 endroits différents du Tibet.
Padma Sambhava était donc un personnage fascinant!
Jetons donc un coup d’œil à certains des documents qui portent son nom. Le lamaïsme tel qu’il a été caractérisé à ses débuts par Padma s’intéresse avant tout au mental et à l’extériorisation. De toutes les paroles de Bouddha, c’est une extension en particulier de ce qui suit:
«Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé. Tout est fondé sur nos pensées, tout est composé de nos pensées. Si un homme parle ou agit avec une mauvaise pensée, la douleur le suit, comme la roue suit le pied du bœuf qui tire le chariot.
«Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé. Tout est fondé sur nos pensées, tout est constitué de nos pensées. Si un homme parle ou agit avec une pensée pure, le bonheur le suit, comme une ombre qui ne le quitte jamais.»
En interprétant les documents tibétains que nous allons étudier, il faut se rappeler que nous les examinons avec une lumière si puissante qu’elle dissipe les ombres qui ont tourmenté les interprètes occidentaux précédents, même lorsqu’ils pensaient les comprendre. Cette lumière est bien sûr, la scientologie, le développement ultime de l’étude de la connaissance, du mental et de l’esprit. Il ne serait pas facile d’aborder ces premiers matériaux bouddhistes tibétains, dont la plupart sont renfermés dans un langage symbolique, sans connaître les parties de l’homme telles qu’elles sont révélées dans la scientologie. En fait, aussi fascinants que soient ces documents, il faut résister à la tentation d’y lire plus d’informations qu’il n’y en a réellement.
Alors hissez vos voiles mentales et dirigeons-nous vers le jalon du lamaïsme, un livre sur «l’auto-libération» de Padma Sambhava. Il comporte l’introduction suivante:
Voici l’Art de Connaître le Mental, de Voir la Réalité, appelée Autolibération, extrait de «La Doctrine Profonde de l’Autolibération par la Méditation selon les Divinités pacifiques et courroucées».
Fondamentalement, cela pourrait se résumer ainsi: Il y a un absolu qui est supérieur à l’univers physique et n’en fait pas partie. Cet Absolu est la Vérité Ultime – et c’est vous, mon ami! La libération est le processus qui consiste à réaliser réellement ce point. Le piège fondamental est de s’enfoncer dans l’illusion que l’univers physique est roi et d’y croire. Au contraire, dit Padma, «le mental [par lequel il entend l’être inconditionnel], lorsqu’il est désinhibé, conçoit tout ce qui survient dans l’existence».
La peine et le malheur proviennent essentiellement de la méconnaissance de soi. Réaliser l’essence que l’on est déjà, est «la fondation de toutes les joies».
Pour parvenir à la libération de soi, il faut (1) l’enseignement, (2) la compréhension, (3) l’application et (4) la réalisation du fruit de l’enseignement.
Un point de confusion dans les traductions est que le même terme, «mental», est utilisé pour englober à la fois le mental limité des pensées et des concepts et le Mental, qui est l’absolu auto-existant, notre propre essence. «En contrôlant et en comprenant» le mental limité, on peut atteindre le Mental dans son état véritable. Ce «mental» est «nu, immaculé; pas fait de quoi que ce soit, étant du Néant; clair, vide, sans dualité, transparent; intemporel, non composé, sans entrave, incolore; ... transcendant sur la création».
Les scientologues reconnaîtront qu’il s’agit de l’Axiome 1 des Axiomes de scientologie, qui énonce l’affaire de façon bien plus précise: «La vie est fondamentalement un état statique. Définition: une vie statique n’a pas de masse, pas de mouvement, pas de longueur d’onde, pas de localisation dans l’espace ou dans le temps. Elle a l’aptitude de postuler et de percevoir.»
Dans les derniers paragraphes de ce livre, Padma Sambhava déclare: «Bien qu’enseigné à l’époque actuelle, ce texte... a été caché au milieu d’une cachette de choses précieuses.
Puisse ce Livre être lu par les passionnés bénis de l’avenir.»
Merci, Padma.
Une autre œuvre attribuée à Padma est probablement l’une des cinq œuvres pré-scientologiques les plus fascinantes: le Bardo Thödol. Accrochez-vous bien – nous allons faire un voyage à travers la mort! Le Bardo Thödol! Connu en Occident sous le nom du «Livre Tibétain des Morts», grâce à la splendide édition de W. Y. Evans-Wentz.
Le Bardo est l’état intermédiaire entre la mort et la renaissance. Littéralement, le titre pourrait signifier: «Libération par l’Audition au Niveau Post-Mortem».
Il s’agit d’un manuel technique et non philosophique. Comme l’indique l’introduction, il s’agit de «la Grande Doctrine de la Libération par l’Audition, qui Confère la Liberté Spirituelle aux Passionnés d’Intelligence Ordinaire". Comme nous l’avons vu dans le numéro 23 d’Advance! la véritable intention du bouddhisme, inconnue jusqu’alors en Occident, était l’extériorisation.
Ce manuel est un développement plus poussé de ce sujet. Il contient ce point-clé: à l’exception peut-être des plus grands adeptes, l’Homme ne pouvait pas extérioriser de manière stable avec la technologie bouddhiste. En d’autres termes, c’est une technologie qui a échoué. Padma a repéré le point-clé selon lequel l’extériorisation naturelle se produit à la mort. Il s’est efforcé de tirer parti de ce point en convainquant l’être qu’il pouvait rester stablement dans cet état et obtenir ainsi la «libération».
Il a également reconnu qu’il était plus facile de travailler avec un être dans un état d’extériorisation car, non encombré par un corps, il est beaucoup plus capable et réceptif. Diverses capacités paranormales ont été reconnues. Par exemple, à un moment donné, on s’adresse à l’être désincarné de cette façon: «O Bien-né, tu es en fait doté du pouvoir d’agir miraculeusement... un pouvoir qui t’est venu naturellement... tu es capable en un instant de traverser les quatre continents... ou tu peux arriver instantanément en n’importe quel lieu souhaité.»
On pourrait dire en nos termes que le Bardo Thödol est une tentative de parvenir à un être spirituellement libre, capable d’exister sans référence à un corps ou à MEST, en surmontant la compulsion presqu’inévitable de l’être à replonger dans un corps en raison de ses actes néfastes passés (mauvais Karma).
Textuellement, le manuel se compose d’instructions destinées au prêtre officiant et des passages qu’il doit lire au thétan extériorisé, juste avant la mort jusqu’à une période de 49 jours après, lorsqu’il reprend un autre corps, le cas échéant.
Bien sûr, il était vital de savoir si le sujet était réellement en train de mourir ou pas. Pour cela, un autre traité existait, énumérant tous les symptômes de la mort.
À ce propos, il est intéressant de noter que, dans les rites funéraires tibétains, le corps est incinéré ou complètement éliminé afin que le thétan ne puisse pas compulsivement traîner alentour, ce qui entraverait les tentatives de libération.
Lorsque la personne mourait, on lui ordonnait de partir par l’ouverture naturelle de son crâne. Le premier moment de l’extériorisation, symbolisé par une Lumière Claire radiante, était considéré comme le point-clé; car si la personne pouvait tenir bon à la pleine réalisation de son être fondamental, «sa libération serait certaine». Selon ce manuel, l’être sera le plus certain de son propre état d’être lorsqu’il sortira [NdT: blow-out] pour la première fois hors de sa tête.
Après le premier point d’extériorisation, l’être entre dans la zone Intermédiaire ou la zone d’Entre-deux-vies. Au fur et à mesure qu’il traverse cette période, il comprend clairement dans quelle condition il se trouve et quelles sont ses chances de se libérer.
Chaque jour, le prêtre fait une lecture et donne des instructions à l’être pour l’aider à affronter sa condition et à échapper à la ronde des renaissances.
La zone Intermédiaire n’est pas une partie de plaisir. Selon le texte, l’être est assailli de visions et d’hallucinations terrifiantes et souvent horribles qui n’ont cependant pas d’existence objective mais sont des «reflets de (sa) propre conscience». S’il ne parvient pas à les confronter, il sera submergé et accélérera sa renaissance. Le manuel incite la personne à réaliser que ces apparitions ne sont que ses propres dramatisations mentales. En les confrontant, ainsi que la vérité de son propre état d’être, «tu obtiendras la bouddhéité».
Le manuel souligne que chaque fois qu’il ne saisit pas sa chance de se libérer, cette chance s’éloigne au fur et à mesure qu’il se précipite vers la renaissance.
Pendant l’état Intermédiaire, il est également conseillé au récent défunt, dans l’intérêt de la libération, (1) de se défaire de ses biens matériels afin de ne plus y être attaché et (2) de garder ses pensées purifiées, par exemple en ne se mettant pas en colère, même s’il voit ses proches mal effectuer les rites funéraires!
Finalement, selon le Bardo Thödol, l’être (s’il n’a pas atteint la libération) arrive à un moment donné où à cause de ses compulsions pour un corps, est rapidement attiré vers la renaissance.
Lorsque la personne s’approche du stade de la renaissance, le manuel indique qu’elle «aura des visions d’hommes et de femmes unis» et il lui est conseillé de «se retenir... d’aller entre eux». D’ultimes efforts sont faits pour amener l’être à sublimer son besoin d’un corps. Si cela échoue, le prêtre officiant, en continuant à lire le Bardo Thödol, aide la personne à choisir la naissance la plus optimale possible. On insiste particulièrement sur le fait qu’il doit prendre un corps dans un pays où la religion s’épanouit afin de pouvoir reprendre son chemin vers l’émancipation.
L’auteur préconise dans le Bardo Thödol que le texte soit lu «parmi de vastes congrégations.
Diffusez-le;» afin que les êtres y soient déjà familiers, lorsqu’il sera lu à la mort. Comme le dit le texte: «Quelles qu’aient été les pratiques religieuses de chacun – qu’elles aient été étendues ou limitées – durant les moments de mort, diverses illusions trompeuses se produisent; c’est pourquoi ce Thödol est indispensable. Pour ceux qui ont beaucoup médité, la véritable Vérité apparaît dès que le corps et le principe de conscience se séparent. Acquérir de l’expérience de son vivant est important: ceux qui ont [ensuite] reconnu [la vraie nature de] leur propre être et qui ont ainsi acquis une certaine expérience, obtiennent un grand pouvoir pendant le Bardo des Moments de la Mort, lorsque la Lumière Claire se lève.»
Il y a des instructions dans le Bardo Thödol à différents niveaux et attraits.
Par exemple, à un moment donné, l’auteur déclare: «(Instructions à l’officiant): Si c’est un rustre analphabète qui ne sait pas méditer, dites ceci: ‘O noblement-né, si tu ne sais pas comment méditer’» et le prêtre lira ensuite les instructions du Bardo Thödol à ce moment-là.
Dans la conclusion finale du manuel, la réponse est donnée à la question de savoir pourquoi ces instructions orales pourraient être efficaces: «Il n’y a pas de corps de chair et de sang dont on pourrait dépendre, mais un corps mental, qui est (facilement) affecté. Quelle que soit la distance à laquelle on vagabonde dans le Bardo, on entend et on vient, car on possède le sens ténu de la perception et de la prescience supranormales; et, se souvenant et appréhendant instantanément, le mental est capable d’être changé (ou influencé). C’est pourquoi il (c’est-à-dire l’Enseignement) est d’une grande utilité ici».
Bien sûr, le défaut crucial de la procédure susmentionnée est que la personne qui a aidé ne savait pas si elle avait obtenu un produit ou non, et continuait doncautomatiquement. Tout le manuel était lu. J’imagine que si un individu «réussissait», disons le sixième jour, cela causa un sacré overrun lorsque le prêtre continuait simplement. Et ce serait la plus grande critique que l’on puisse faire à ce merveilleux travail. Il n’y avait pas de statistiques de résultats, pas d’histoires de réussite. Une procédure exploitable par définition, doit contenir des résultats démontrables. Et sans véritables statistiques, le Bardo Thödol ne pouvait que devenir un rituel stérile.
Le bouddhisme que Padma Sambhava a apporté au Tibet présentait plusieurs autres caractéristiques techniques intéressantes. Il s’agissait de diverses «aides» à la méditation et à la recherche de la réalisation d’états spirituels souhaités. Ces aides étaient les mantras, les yudras et les mandalas tels que définis ci-dessous.
Les mantras étaient des syllabes ou des phrases, généralement dépourvues de contenu significatif, qu’un gourou transmettait à son disciple lors d’une initiation secrète. Par exemple, om mani padme hum [NdT: Sanscrit] était un mantra célèbre destiné à invoquer un certain type de pouvoir spirituel. Ces mantras reposaient sur le concept selon lequel il existe certaines vibrations associées à des êtres spirituels et à des forces spirituelles et physiques, et que ces facteurs peuvent être invoqués en prononçant le mantra. À moins bien sûr que les mantras ne soient correctement psalmodiés, ils étaient considérés comme inutiles.
Un deuxième outil du lamaïsme était le mudra ou les gestes ou postures structurés des mains et des doigts. L’idée était que certaines postures pouvaient conduire à certains états psychiques salutaires. Elles étaient également censées diriger d’une certaine manière les courants magnétiques ou électriques du corps.
Le troisième outil était appelé le mandala, souvent représenté dans l’art tibétain. Le mandala peut être considéré comme une carte spirituelle à un niveau artistique et symbolique, et était utilisé comme une aide à la méditation.
Après l’époque de Padma, l’histoire religieuse du Tibet, tout en couleurs, a conservé l’héritage fondamental conféré par Padma. Ses successeurs spirituels ultimes, les Dalaï et Panchen Lamas, étaient des personnages d’une période ultérieure.
L’invasion en 1950 des forces communistes chinoises a marqué la fin de la revendication du Tibet sur l’histoire mondiale, une revendication qui n’a jamais été autre que spirituelle. Elle a fait éclater la bulle selon laquelle derrière le massif himalayen reposait un mystère de pouvoir spirituel exceptionnel. L’enveloppe était là, mais pas la puissance, car la vérité pour être la Vérité doit promouvoir la survie sur toutes les dynamiques, et tomber devant des soldats conduits par une idéologie athée n’est certainement pas une bonne survie. Mais les Lamas ancestraux n’ont pas échoué. En 1950, le Tibet n’était tout simplement plus le centre de leur héritage. Il a été transmis à l’avenir.
Et en 1950, grâce au travail de L. Ron Hubbard, ce futur était déjà arrivé. Grâce à la dianétique et à la scientologie, les problèmes et les inhibitions concernant l’extériorisation et les états spirituels hors du corps avaient été entièrement résolus. Et il n’y a pas besoin d’attendre la mort ou d’abandonner le jeu de la vie!
Ainsi, le Bardo Thödol et le lamaïsme ont échoué; échoué parce que la véritable barrière à l’extériorisation et à la liberté n’était pas connue des premiers pionniers du lamaïsme – le mental réactif.
Non seulement cela, mais toute «libération» du jeu du corps ou de l’univers physique qui aurait pu être atteinte par le lamaïsme n’aurait été que temporaire, car la nature vicieuse du mental réactif aurait rapidement provoqué une rechute.
L’Homme a dû attendre encore 724 ans, jusqu’à la parution par L. Ron Hubbard de la dianétique, de la scientologie et des cours avancés, avant que la véritable nature du mental – et la technologie permettant de le gérer pleinement – ne soit connue.
L’avènement du lamaïsme s’est produit exactement à mi-chemin entre la mort de Bouddha (483 av. J.-C.) et l’an AD 24 [A.D.: «Après Dianétique», la publication de La Dianétique: La Science Moderne de la Santé Mentale. de notre ère.
Padma Sambhava et ceux qui ont contribué au lamaïsme et ont maintenu en vie l’espoir séculaire de liberté spirituelle de l’homme, sur le haut plateau tibétain balayé par les vents, apprécieraient dans la scientologie l’incroyable solution à leurs échecs et à leurs aspirations.
Après d’interminables éons d’errance à travers l’existence dans une direction sans victoires, finalement grâce à la scientologie et aux Cours Avancés, la roue de la renaissance est maintenant notre trophée et nous pouvons rejoindre le nouveau jeu merveilleux de la vie triomphante.
Chers Amis,
Voici un texte très intéressant, qui décrit le lamaïsme au Tibet et donne un aperçu du Bardo Thödol. «Bardo Thödol» en anglais: «Libération par l'audition durant l'état intermédiaire» et est également appelé le «Livre Tibétain des Morts».
En voici 3 paragraphes.
«Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé. Tout est fondé sur nos pensées, tout est composé de nos pensées. Si un homme parle ou agit avec une mauvaise pensée, la douleur le suit, comme la roue suit le pied du bœuf qui tire le chariot.
«Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé. Tout est fondé sur nos pensées, tout est constitué de nos pensées. Si un homme parle ou agit avec une pensée pure, le bonheur le suit, comme une ombre qui ne le quitte jamais.»
La zone Intermédiaire n’est pas une partie de plaisir. Selon le texte, l’être est assailli de visions et d’hallucinations terrifiantes et souvent horribles qui n’ont cependant pas d’existence objective mais sont des «reflets de (sa) propre conscience». S’il ne parvient pas à les confronter, il sera submergé et accélérera sa renaissance. Le manuel incite la personne à réaliser que ces apparitions ne sont que ses propres dramatisations mentales. En les confrontant, ainsi que la vérité de son propre état d’être, «tu obtiendras la bouddhéité».
Avec mes meilleures amitiés,
Max Hauri
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