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Marchands de peur

  • Photo du rédacteur: Max Hauri
    Max Hauri
  • il y a 2 jours
  • 15 min de lecture
Éclair dans un ciel violet tombant dans une nature verdoyante


Introduction: La peur est contagieuse. Plus encore: elle se propage comme une traînée de poudre. Elle se répand à une vitesse fulgurante. Les personnes qui succombent à la peur la transmettent autour d’elles comme des étincelles, de sorte qu’il est difficile d’y échapper. Elles essaient de contaminer tout leur entourage et, malheureusement, elles y parviennent souvent.



Les marchands de peur – de mauvais conseillers


«La peur est mauvaise conseillère» – qui ne connaît pas ce dicton? Et combien il est vrai!

Souvent, lorsqu’une personne souhaite faire quelque chose qui n’est pas conforme aux normes sociales (quelle que soit la signification exacte de cette expression), les gens essaient de l’intimider en lui faisant peur.


Une personne est abattue en public et le message est clair: si vous vous exprimez, si vous êtes présent et communiquez, vous serez également abattu. «Parce que nous pouvons le faire, nous le faisons.»


Ou encore, une équipe de policiers lourdement armés accompagnés de chiens est envoyée à 6 heures du matin simplement parce que quelqu’un a délivré des certificats d’exemption de port du masque à des patients ou s’est publiquement prononcé contre la folie COVID. Ou a publié un Meme [en allemand, «Meme» se réfère à un élément culturel qui est transmis par imitation, souvent utilisé dans le contexte d’Internet pour désigner des images ou des vidéos humoristiques partagées en ligne], sur n’importe quel sujet.


Il y a tellement de désinformation sur la terrible, dangereuse et «sectaire» Scientologie que presque personne n’ose plus prononcer ce mot à la maison.


Le 11 septembre, les attentats terroristes (qui, à mon avis, ici en Occident, sont souvent organisés par nos propres gouvernements ou paramilitaires), toutes les guerres, toutes ces maladies et épidémies – qu’elles soient réelles ou exagérées – servent non seulement à créer la peur, mais, d’après ce que je comprends, ont été créées et mises en scène précisément dans ce but.


Mais ce qui fonctionne à grande échelle fonctionne également à petite échelle. Samichlaus [«Samichlaus» (Saint Nicholas) est une tradition suisse célébrée le 6 décembre, où Saint Nicolas rend visite aux familles ou participe à des événements communautaires pour évaluer le comportement des enfants et leur offrir de petits cadeaux tels que des noix, des mandarines et des chocolats. Traditionnellement, on croyait qu’il connaissait comme par magie les méfaits commis par les enfants tout au long de l’année, ce qui était parfois utilisé par les parents pour encourager l’obéissance. Aujourd’hui, cette coutume est généralement pratiquée dans un esprit doux et réfléchi plutôt que comme une source de peur.] n’a jamais eu pour but d’intimider les enfants ou de les transformer en sujets obéissants par la peur.


Les coups ou les menaces sont des moyens de contrôle par la peur.


La liste pourrait s’allonger indéfiniment. D’après ma propre expérience au sein de la Scientologie, je sais également à quel point on a souvent tenté de m’effrayer, ou de nous effrayer, nous les scientologues:

  • «Vous perdrez le Pont, voire votre éternité.»

  • «Vous irez en prison pour violation des droits d’auteur.»

  • «Quoi? Vous voulez aller en Russie?!»


La génération de la peur se poursuit encore aujourd’hui, même au sein de la Scientologie.


La peur est contagieuse. Plus encore: elle se propage comme une traînée de poudre. Elle se répand à une vitesse fulgurante. Les personnes qui succombent à la peur la transmettent autour d’elles comme des étincelles, de sorte qu’il est difficile d’y échapper. Elles essaient de contaminer tout leur entourage et, malheureusement, elles y parviennent souvent.


Le plus déprimant, cependant, c’est lorsque même ceux dont on ne s’y attendrait jamais transmettent la peur, ceux qui devraient pourtant être plus avisés.


La confiance occupe une place importante dans l’échelle des valeurs.


Ron a écrit un article fascinant sur les marchands de peur – un texte vraiment brillant. Il mériterait d’être beaucoup plus connu.


On pourrait débattre quant à la question de savoir si les marchands de peur et autres personnalités oppressives sont vraiment mal habillés et sentent mauvais. De nos jours, même un marchand de peur peut difficilement se permettre une telle apparence.


Une grande partie de ce texte me touche et confirme mes propres observations, en particulier ce passage:


«La société dans son ensemble est tellement habituée à l’association avec le MEST, et le «marchand de peur» ressemble tellement à certaines caractéristiques du MEST que le public attribue souvent une force à ces personnalités aberrantes et les considère comme des personnes fortes ou sages. Elles ne sont ni fortes ni sages, et capitulent rapidement face à une attaque même modérément énergique. Elles vivent toute leur vie dans la terreur d’une attaque. La motivation des marchands de peur est en réalité leur peur cachée ou ouverte des autres. Pendant longtemps, ils fuient quelque chose qu’ils ne peuvent pas confronter.» – L. Ron Hubbard


Ma réponse à la question de savoir comment gérer les marchands de peur et ceux qui la propagent est le Code d’Honneur. Respirez profondément et, en toute sérénité, lisez le Code d’Honneur. Par exemple: «14. Soyez votre propre conseiller, réfléchissez par vous-même et prenez vos propres décisions.»


Vous trouverez ci-joint le Code d’Honneur dans son intégralité – un excellent guide pour vivre.


Avec mes meilleures amitiés,

Max Hauri



Du comportement humain

 

Lorsqu’un auditeur connaît les types de personnalités les plus aberrées et les plus aberrantes, sa tâche s’en trouve grandement facilitée.


Il y a longtemps, en Allemagne, Kraepelin a fait un classement long et varié des psychotiques. Ce classement a été perfectionné et tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il est devenu, aujourd’hui, encore plus inutilisable. Il n’est d’aucune utilité dans la mesure où il ne mène pas à un remède immédiat de la situation. De plus, nous ne nous intéressons pas tellement aux types. Il n’existe vraiment rien de tel qu’un type spécial de psychose ou de névrose, à part ces types très aberrants autour du préclair.


Si nous pouvions isoler un ensemble spécifique de traits qui seraient les traits les plus aberrants, nous pourrions auditer le préclair bien plus rapidement à l’aide du Processing du Niveau d’Acceptation, ou du Processing sur le Point de Vue sur ces personnes.


Il est probable que la proportion de personnalités vraiment aberrantes dans notre société ne s’élève pas à plus de 5 ou 10%. Elles ont des caractéristiques très spéciales. Lorsque vous découvrez, dans le bank du préclair, une personne qui possède une ou plusieurs de ces caractéristiques, vous avez la personne qui a le plus mis à rude épreuve la santé d’esprit du préclair.


Voici les actes de ce que nous appellerons la personnalité aberrante:

  1. Tout ce qui est arrivé de mauvais au préclair était (a) ridicule, (b) sans importance et (c) mérité.

  2. Tout ce que le préclair et les autres ont fait à la personne aberrante était (a) très important, (b) très mauvais, (c) irrémédiable.

  3. Tout ce que le préclair pouvait faire (a) était sans valeur réelle, (b) et la personnalité aberrante ou les autres le faisait mieux.

  4. Refoulement sexuel ou perversion.

  5. L’inhibition quant à manger.


On comprendra mieux ces personnes si je les appelle les «marchands de peur». Ces gens emploient le contrôle le plus dégradé dont la GE (Genetic Entity, entité génétique, Ndt) soit capable comme leur unique méthode pour faire leur chemin dans le monde. Ils ont perdu eux-mêmes toute aptitude à créer, ils sont incapables de travailler, ils doivent soit amasser de l’argent qui ne sera jamais dépensé, soit empêcher les autres d’amasser de l’argent. Ils ne produisent rien, ils doivent voler d’une façon ou d’une autre, puis dévaluer ce qu’ils obtiennent. Ils parlent ferme d’honnêteté ou d’éthique et se mettent une façade de totale légalité. Ils sont impartiaux, c’est-à-dire incapables de prendre une décision et ne fonctionnent que sur des peut-être. Ils s’associent facilement à des terminaux de tribunaux, car c’est triste à dire, les tribunaux eux-mêmes sont plus ou moins dans cette disposition. Ils se sentent obligés, sans aucun prétexte, d’émettre des jugements sur des sujets pour lesquels on ne leur a pas demandé leur opinion.


Il est probable qu’une société pourrait devenir Claire et serait libre de s’épanouir si l’on rassemblait simplement ces gens et qu’on les isolait pour éviter qu’ils ne contaminent les autres, car ils sont peu nombreux. Ils sont cependant suffisamment nombreux, car, lorsque vous avez affaire à un préclair en très, très mauvais état, il y a de fortes chances pour qu’il en ai eu au moins un dans son passé. Cela se vérifie particulièrement avec les cas occlus qui ont été les victimes de l’un de ces «marchands de peur».


Bien que ces gens aberrants aient plus d’une caractéristique indésirable, il faut remarquer que seules les caractéristiques énumérées dans la liste ci-dessus sont aberrantes. Celles-ci s’insinuent comme un fil menaçant à travers toutes leurs conversations. Ces gens sont un mélange de paradoxes pour l’observateur qui ne comprend pas les ingrédients de base de la nature humaine.


Ces gens sont eux-mêmes un perpétuel «peut-être»; on les trouvera donc très facilement dans le bank, car ils apparaissent très souvent. Vous verrez presque continuellement apparaître une deux ou trois personnes dans le bank du préclair ou dans ses lamentations; vous découvrirez que ces personnes répondent aux caractéristiques énumérées plus haut.


Pour auditer ces personnes, on demande au préclair d’en faire des mock-ups en grande quantité, de façon à ce qu’elles soient vraiment là, puis d’annuler ces mock-ups avec la certitude qu’elles ne sont pas là. Puis on lui demande d’en faire les mock-ups encore une fois avec l’assurance qu’elles seront là dans le futur, d’annuler ces mock-ups avec l’assurance qu’elles ne seront pas là dans le futur. On audite également les concepts ci-dessus en quantité et en Fourchette.


On ne peut pas dire d’un cas qu’il se porte bien tant que ces personnalités aberrantes continuent d’apparaître dans ses pensées et dans le processing. C’est pourquoi l’auditeur trouvera un énorme avantage à se servir de tous les moyens disponibles pour effacer ces gens du bank du préclair avec le processing. Une fois qu’il aura réussi, il verra que le préclair se considère en bien meilleur état, et il le sera.


Il faut se rappeler que ces gens ont suscité beaucoup d’Actes Néfastes. Le «marchand de peur» a la spécialité d’être victime d’Actes Néfastes, et même si les Actes Néfastes contre lui sont légers, ils sont devenus énormes dans le bank du pc, jusqu’au moment où ces gens, par le seul phénomène de l’Acte Néfaste, occupent un rôle majeur dans la pensée du préclair.


L’auditeur découvrira que le préclair s’est substitué à ces terminaux, les personnalités aberrantes. Le poids de l’aberration est tel que le préclair est tombé dans la valence de ces gens, parce que, de toute évidence, ils ont gagné.


En fait, voilà la vérité: ces gens-là ne gagnent jamais. Si l’on retrouve ces personnes, comme il m’est arrivé de le faire après avoir audité un préclair, on s’aperçoit que la personnalité aberrante est au bord de la dépression, a un niveau de survie très bas et, en général, elle sombre dans la folie.


Il faut comprendre que quiconque dégringole l’Échelle des Tons dans des moments de colère est apte à se servir des étapes énumérées plus haut, d’une façon ou d’une autre. Mais c’est momentané; les étapes ci-dessus font partie, bien sûr, de l’Échelle des Tons et comportent les caractéristiques d’un des niveaux de ton. Par conséquent, lorsqu’on descend sur l’Échelle des Tons jusqu’à colère ou apathie, on a tendance à employer momentanément ces calculs. C’est très différent de la personnalité aberrante. La personnalité aberrante fonctionne de cette manière vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Sans cesse, sans relâche, en toute connaissance de cause, la personnalité aberrante continue d’assaillir ceux qui l’entourent.


Toute cette computation de la personnalité aberrante est qu’elle est inutile, elle sait qu’elle est complètement inutile. On pourrait ressentir un peu de pitié si le mal n’était pas si grand, car il n’y a rien de plus terrible que de savoir cela. La personnalité aberrante sent qu’elle ne peut pas réussir si elle ne se sert pas de la crainte, de la terreur de préférence, pour écarter les autres d’elle. Elle s’habille de façon à avoir une apparence affreuse; elle aime ce qui est affreux. Très souvent, la personnalité aberrante ne se lave pas, a une haleine désagréable, sent des pieds, son système endocrinien fonctionne mal d’une façon ou d’une autre, la personne à des ennuis intestinaux considérables. Il arrive que d’autres personnes manifestent ces problèmes; malheureusement, tout cela part de la même idée: faire fuir les autres.


La façon la plus facile de reconnaître une personnalité aberrante, c’est son retard de communication. Elle met du temps à répondre, elle fait très attention à ce qu’elle dit. Avant de parler, elle «réfléchit à deux fois», si toutefois elle parle. Quand elle parle, très souvent, c’est hors du sujet. Son expression favorite, c’est «Tu ne comprends pas.» Elle fait précéder toutes ses déclarations de «Je ne sais pas, mais…» Elle n’a aucune décision; elle ne sait pas si elle va aller à droite ou à gauche. Si on la met dans une routine et qu’on l’y force, elle va continuer, mais elle sait elle-même qu’elle est incapable de produire; c’est un parasite. C’est un parasite, soit parce qu’elle a hérité de l’argent accumulé par d’autres, soit parce qu’elle a anéanti ceux qui l’entourent de façon directe, et en a fait des esclaves. Parce que cette personne sait par-dessus tout qu’elle est incapable de travailler honnêtement.


Maintenant, pour vous éviter de vous tromper et d’appliquer ces données trop largement, je vais vous donner une caractéristique qu’il ne faut pas négliger. Cette caractéristique fait toute la différence entre la personnalité aberrante et le commun des mortels. L’indice, c’est la «computation pour tout garder secret». Le meilleur indice de cette «computation pour tout garder secret», c’est le refus de se faire auditer. Grâce à ce facteur, la «computation pour tout garder secret», et rien que ce facteur, on a parfois la chance de reconnaître une personnalité aberrante à son refus de recevoir quelque audition que ce soit, et si toutefois elle se fait auditer, elle l’accepte de façon très couverte et ne permettra pas à 1’audition d’avoir un effet quelconque sur elle. Elle n’acceptera pas une deuxième séance. Elle trouve toutes sortes d’excuses pour ne pas se faire auditer, comme «l’altitude», mais quoi qu’il en soit, quels que soient les moyens employés, elle ne fait qu’éviter l’audition. Si votre préclair n’est pas disposé à se faire auditer, il se peut qu’il tombe dans cette catégorie.


Etant donné que la justice dans cette société se targue d’être impartiale, ces personnes impartiales – les personnalités aberrantes – se font souvent écouter par ceux qui les entourent. Le fait de se présenter comme impartial est un effort pour échapper à la décision. Les gens qui effectuent quelque chose et qui ont de la valeur dans la société prennent des décisions. Les gens impartiaux ne prennent pas de décisions s’il leur est possible de l’éviter, et au mieux, ils remettent les décisions le plus tard possible, comme dans le cas d’une cours de justice. Ces gens, étant très bas sur l’Échelle des Tons, sont très proches du MEST et ont avec le MEST un accord très solide.


Vous verrez très souvent des personnalités aberrantes plongées dans la religion, mais le fait qu’elles s’y consacrent n’a aucun rapport avec une quelconque foi en l’esprit humain. Voici comment marche le paradoxe: d’un côté, un dévouement avéré pour le Christianisme, et de l’autre côté, un refus d’accepter tout effort pour guérir ou pour aider l’esprit humain comme quelque chose de distinct du corps; il s’agit simplement de l’un de ces paradoxes qui marquent la personnalité aberrante. Car, voyez-vous, la personne est tellement enfouie dans le «peut-être» que tout en elle est indécision, et lorsque les gens essaient de se faire une opinion à son sujet, ils se retrouvent bien sûr avec un point d’interrogation, parce que c’est là la caractéristique de cette personnalité. La personnalité impartiale – la personnalité «peut-être» et le «marchand de peur» – font plus ou moins partie de la même catégorie, et ils sont tout aussi aberrants.


Les artistes sont très souvent victimes de ces personnalités aberrantes. Les «marchands de peur» approchent rapidement tout milieu qui suscite beaucoup d’admiration. Comme la personne est complètement incapable de décision, son approche est mécanique. L’admiration qui entoure quelqu’un d’autre commence à dissoudre la partie du bank complètement inutile du «marchand de peur», et c’est là qu’on le trouve, près de la source. Les chefs d’orchestre, les peintres, les écrivains ont toujours l’horrible malchance de s’apparenter à ce genre de personnalités. Il est rare qu’un artiste ou un homme de lettres ne porte pas la marque de la présence près de lui d’un «marchand de peur», car ces derniers sont des personnalités-vampires. Elles ont elles-mêmes une telle soif d’admiration et de sensations qu’elles pompent chez les autres la moindre goutte d’admiration, sous quelque forme que ce soit. Une femme qui devient «marchand de peur» tente constamment de satisfaire ses énormes besoins sexuels; le «marchand de peur» le niera constamment quand les signes visibles montrent qu’elle vit une vie de célibat.


Mon but ici n’est pas d’injurier, mais je veux montrer clairement à l’auditeur que le «marchand de peur» est extrêmement dangereux, pour l’impulsion créatrice et pour la santé d’esprit. On pourrait dire d’un air désinvolte: «Pourquoi ne pas faire monter ces gens sur l’Échelle des Tons en les auditant, puisqu’ils sont si peu?», mais ces gens-là ne viendront jamais pour de l’audition et dissuaderont n’importe qui de se faire auditer. La solution concernant les «marchands de peur» ne se trouve probablement pas dans l’audition.


La société en général est tellement habituée à l’association avec le MEST, et le «marchand de peur» se rapproche tellement des caractéristiques du MEST que le public attribue de la force à ces personnalités aberrantes et s’imaginent qu’elles sont fortes et sages. Elles ne sont ni fortes ni sages, et lorsqu’elles subissent une attaque de la force, même insignifiante, elles capitulent rapidement. Elles vivent toute leur vie dans la terreur de l’attaque.


Souvent, ces caractéristiques s’accompagnent d’une paralysie, ou bien on apprend que la personnalité aberrante a contracté quelque maladie abominable pour ajouter à son apparence répugnante.


L’auditeur ne doit pas commettre l’erreur de croire que ces gens ont toujours une apparence répugnante; une conduite répugnante précède toujours une apparence répugnante. Au début, ils agissent uniquement à un niveau mental, essayant de faire peur à tout le monde. Puis cela se reflète de plus en plus dans leurs possessions MEST et, finalement, dans leur apparence personnelle. On peut donc suivre la dégradation progressive de ces personnalités aberrantes.


De temps à autre, un homme violent dans un pays quelconque entreprenait des mesures pour débarrasser la société de ces sources de contagion. Autrefois, les rois résolvaient le problème en décapitant ceux qui leur apportaient constamment de mauvaises nouvelles; c’était là une mesure très sage. Plus récemment, on a dit que Gomez, le dernier dictateur du Vénézuéla découvrit que la lèpre dans le pays était répandue par les mendiants. Il découvrit que les mendiants au Vénézuéla se servaient de la lèpre pour mendier. Les gens seraient prêt à payer pour se débarrasser de cette horreur (la philosophie de base du mendiant était de se faire payer pour partir). Gomez fit dire aux mendiants qu’on allait les emmener dans une partie très fertile du Vénézuéla et qu’on leur donnerait une colonie; il les fit se rassembler au bord d’une rivière et les fit embarquer dans deux grands bateaux. Les bateaux partirent au milieu de la rivière, l’équipage les abandonna et partirent à bord de canaux, et les bateaux explosèrent violemment. Ce fut la fin de la lèpre au Vénézuéla. Si je vous dis cela, ce n’est pas pour vous inciter à massacrer immédiatement les «marchands de peur»; c’est simplement pour vous donner une anecdote historique. L’impatience extrême des gens qui essaient de tirer quelque chose de la société va finir par se concentrer sur ceux qui ne veulent pas travailler, et, dans le cas de rois ou de tyrans, ces gens ont très souvent été proscrits de la société. Le précédent d’une société qui se purifie en se débarrassant de ceux qui ne travaillent pas est très ancien.


C’est très souvent l’objectif des révolutions. Les révolutionnaires lors de la Révolution française, reconnaissaient dans l’Aristocratie un état de «ne veut pas travailler» et voyaient chez ces gens les caractéristiques du «marchand de peur», et, pendant plusieurs années, en France, peu après la libération des États-Unis, les chariots formaient une longue queue devant la guillotine. Dans la société, les gens ne pardonnent pas à ceux qui ne veulent pas travailler et à ceux qui utilisent la peur pour subsister. Mais une société qui baisse de ton peut devenir complètement apathique en ce qui concerne les «marchands de peur» jusqu’à ce que les marchands de peur prédominent et forment une classe sociale.


De même que le roi ou la société se sont révoltés contre le «marchand de peur», de même votre préclair a essayé de faire travailler le «marchand de peur» et de le faire contribuer à autre chose qu’aux mauvaises nouvelles. Cet effort était bien sûr dirigé vers un organisme qui était déjà pourri de l’intérieur. Que le «marchand de peur» se serve de l’argent ou qu’il se serve de la beauté pour excuser son manque de travail, cela ne faisait qu’ajouter au «peut-être». La loi interdisait au préclair d’employer les mêmes mesures que le tyran ou que Gomez, car la loi est affreusement infatuée de ce genre de personnes et les défend à chaque occasion, simplement parce ces dernières se servent presque exclusivement de la loi. Comme l’impulsion naturelle du préclair à nettoyer le chemin était contrariée, il était obligé de reconnaître ce fait frappant: l’acte nécessaire, le meurtre, était stoppé par l’existence de la police et des tribunaux. Cela a amené le préclair à se considérer comme abusé par la société et par la loi. C’est pourquoi beaucoup de vos préclairs sont désarçonnés, lorsqu’ils découvrent, en se faisant auditer là-dessus, qu’ils se croyaient en état d’arrestation, même s’ils ont déjà été arrêtés pour des délits mineurs, comme des erreurs de conduite. Encore une fois, je n’essaie pas de vous encourager à la violence; j’essaie simplement de vous expliquer l’état d’esprit du préclair et la personnalité la plus aberrante qu’il ait confrontée. Il voulait tuer ces gens et il ne l’a pas fait. Si votre préclair fait partie de ces gens qui produisent et qui créent, ou qui travaillent et font leur chemin dans le monde en général, vous trouverez immédiatement la personnalité aberrante dans son bank en demandant (à l’électromètre, bien sûr, parce qu’il est probable qu’il ne vous le dise pas directement) s’il voulait tuer quelqu’un. L’électromètre dira «oui», et lorsque l’auditeur découvrira cette identité, il aura la personnalité aberrante. Cette règle s’applique également aux femmes, même si les femmes, plus rapidement que les hommes, sombrent dans l’apathie, lorsqu’elles ont affaire à une personnalité aberrante.


Il faut comprendre une chose: si la personnalité aberrante est devenue une personnalité aberrante, ce n’est pas parce qu’elle a été confrontée à une autre personnalité aberrante. Ici, vous n’avez pas affaire au mécanisme de l’excitation-réflexe; vous touchez à la chute d’un esprit humain vers l’inactivité totale, à tel point que la façon de procéder tout entière devient celle du corps proprement dit, et d’un corps qui, dans le cas de la personnalité aberrante, est trop détérioré ou trop épuisé pour travailler. Ce n’est pas parce qu’un corps devient trop épuisé et incapable de travailler que la personne va devenir une personnalité aberrante; la personnalité aberrante est complètement issue du déclin de l’aptitude de l’individu à produire. Quand l’individu reconnaît vraiment sa parfaite inutilité dans la société, il devient une personnalité aberrante. Beaucoup de gens incapables de travailler physiquement tournent autrement. Ils continuent d’une façon ou d’une autre. La personnalité aberrante est tellement mal en point qu’elle ne peut mener qu’une vie de parasite. Vous comprendrez alors que les gens qui dégringolent l’Échelle des Tons ne deviennent pas immédiatement et automatiquement des personnalités aberrantes selon notre définition. Lorsque des gens deviennent des personnalités aberrantes, c’est à cause de leur malveillance qui pèse sur un niveau de survie élevé sans la moindre production.


L. Ron Hubbard

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