Introduction: On peut gérer la douleur ou tout sentiment désagréable en inversant le flux. L'article Refoulement et douleur vous explique tout !
Lisez la lettre d'introduction de Max Hauri à cet article ci-dessous
Nous avons commis une erreur dans le passé. Nous pensions qu’il s’agissait de «contrôle», car sur cette planète, «contrôle» signifie plus ou moins «refoulement*». Le résultat fondamental d’un mauvais contrôle, bien sûr, est le refoulement.
Un petit enfant continue à renverser son dîner sur son torse et vous l’empêchez de renverser son dîner sur son torse en le fouettant. Vous voyez, c’est ça «l’éducation standard d’un enfant».
Les psychologues, quant à eux, ont une toute autre idée. Ils ont abandonné et disent : «Eh bien, on laisse l’enfant renverser son dîner sur sa poitrine.» Vous voyez ? C’est aussi connu comme permettre à l’enfant «d’évacuer son hostilité». C’est un grand mot, et en plus cela ne fonctionne pas avec l’enfant.
Mais ce que j’essaie surtout de faire ressortir ici, c’est que les gens, lorsqu’ils sont blessés, ne veulent pas l’être. Je sais que cela ressemble à l’une de ces horribles simplicités, comme «la façon de traverser la rivière,» vous voyez, «c’est de traverser la rivière,» et «la façon de piloter un avion est de piloter un avion.»
L’individu a une méthode simple, singulière et obsessionnelle pour ne pas blesser. Et il ne sait rien au sujet du mental. Sa méthode pour ne pas blesser est de refouler.
Je ne dirais pas qu’il faut faire un test général à ce sujet, mais si vous prenez un mégot de cigarette et que vous le broyiez dans la paume de quelqu’un (vous commencez à le faire, vous voyez), cette personne saisira immédiatement sa main pour arrêter la douleur. À votre place, je ne ferai pas ce test.
Ce que je veux dire ici, c’est que la première action impulsive, lorsque le message connu sous le nom de douleur commence à se frayer un chemin insidieux vers le thétan, est de dire «Non!»
Or, lorsqu’un individu souffre, agonise, etc., il essaie d’empêcher la douleur de se manifester.
Maintenant, il y a un gradient connu sous le nom de «attention à ». J’ai vérifié les choses, et c’est un gradient du refoulement. En d’autres termes, «si je fais suffisamment attention» – en d’autres termes, si je ‘refoule’ et bien j’irai bien. »
Maintenant, l’individu, en gérant la douleur ou les problèmes mentaux, la met de côté. Il dit que cela n’existe pas.
C’est une façon intéressante de gérer la vie. On pourrait imaginer quelqu’un vivant dans la jungle et un éléphant s’approchant de la porte et commençant à la défoncer ; et ce type qui a étudié Kismet [NdT : Sort assigné à l’homme par Dieu, auquel il ne peut échapper] ou une autre philosophie de ce genre, sait comment s’en occuper correctement. Il dit simplement :
«Tout ce qui est matériel n’est pas.» «Cet éléphant n’est pas.» Et après qu’ils aient pris une spatule et qu’ils aient raclé le sol, il n’a toujours pas appris que cette philosophie n’est pas la meilleure.
C’est probablement la pire philosophie que l’on puisse avoir, parce qu’elle rend tout indisponible et que tout fait mal, comme l’espièglerie. Mais il y a une autre maxime dans la Scientologie : Ce qui n’est pas admiré a tendance à persister. C’est donc probablement la philosophie la moins admirable [à refouler] que l’homme ait développée. Alors, bien sûr, tout le monde l’utilise.
Ce bouton [refoulé] est commun à tous. «Eh bien, je vais l’oublier. La meilleure façon de gérer cela, c’est de l’oublier. Il n’y a aucune raison pour que je reste assis ici à me morfondre, je vais juste l’oublier. Boohoo-hoo,» vous voyez?
Bing! – et puis plus rien, rien, rien. Vous voyez? Elle l’a fait. C’est le meilleur moyen de devenir malheureux. Si vous voulez que tout votre passé vous casse la tête, laissez tomber. C’est la meilleure façon possible.
Il s’agit d’ailleurs d’un résidu de l’hypnotisme. L’hypnotiseur l’utilise, et bien sûr nous n’utilisons pas d’hypnotisme en Dianétique ou en Scientologie. Mais la connaissance est la connaissance, et l’hypnotiseur le sait très bien. Il sait comment imposer une contrainte à quelqu’un. Il la lui dit et la lui fait oublier. Ensuite, elle se déclenche comme un bouton automatique. Ainsi, si vous voulez mettre une personne en état d’automatisme total afin qu’elle puisse être restimulée à tout moment par n’importe quoi, tout ce que vous avez à faire, c’est de l’amener à refouler.
D’accord. Cet individu a donc un accident de voiture. Donc, s’il ne refoulait rien, peu de temps après l’accident, cette mémoire de la douleur diminuerait et disparaîtrait. Il guérirait. Nous l’avons prouvé à maintes reprises. Il guérirait rapidement. C’est parce qu’il n’y a plus de refoulement. C’est la principale chose qui s’est produite là – le refoulement a disparu, c’est tout.
En d’autres termes, cet individu serait guéri s’il ne refoulait pas. Il a un accident. Pendant l’accident, il refoule tout ce qui se passe, il refoule toute la douleur qui se produit pendant l’accident. Ce faisant, il arrête le temps sur la piste du temps – il arrête le temps. Il arrête le temps comme n’importe quoi d’autre, et cela, permettez-moi d’attirer votre attention, fait partie de l’univers physique : la matière, l’énergie, l’espace et le temps. Eh bien, s’il refoule la matière, l’énergie et d’autres choses, il va aussi refouler le temps. Ainsi, il «s’arrête sur la piste du temps» et s’arrête en plein dans l’accident.
Un jour, il s’est passé quelque chose de très remarquable ici à Washington. Un sénateur des États-Unis avait souvent été envoyé à l’Hôpital Walter Reed pour des problèmes cardiaques – problèmes cardiaques, problèmes cardiaques, problèmes cardiaques, et voilà que son problème cardiaque se trouvait là.
Un jour, j’étais assis dans son bureau et je lui ai demandé: «Sénateur, quand ces problèmes cardiaques ont-ils commencé?» «Eh bien», me dit-il, «cela a dû se manifester lors de l’accident de voiture.» Il avait eu un accident de voiture, il y avait deux filles dans la voiture et il ne voulait pas que quelqu’un le sache. Quoi qu’il en soit, je me suis assis là, et je lui ai fait parcourir l’incident. Ce vieux sénateur était assis là, il s’agrippait au volant et essayait de se retenir de passer par-dessus, et il essayait de retenir les filles, «mentalement», disait-il. Cela n’a pas duré longtemps ; je ne pense pas lui avoir fait parcourir l’incident plus d’une quarantaine de minutes.
En fait, il n’y a pas prêté trop d’attention, mais il avait en quelque sorte additionné le déroulement de l’engramme comme «me racontant tout cela de manière très graphique afin que je comprenne tout». Et ce fut la fin de ses problèmes cardiaques. Son problème cardiaque n’était pas un problème cardiaque, c’était un accident de voiture.
Eh bien, qu’est-ce que c’est ? C’est simplement l’effort de ne pas laisser quelqu’un d’autre se blesser, vous voyez, refouler la douleur pour eux, refouler la douleur pour soi, empêcher l’accident, s’arrêter à temps, et il a été arrêté juste au moment de l’accident.
L. Ron Hubbard
*Refoulé : Empêcher une pensée ou un sentiment de s’établir dans la conscience, ou du moins inhiber sa manifestation. (Dictionnaire CNRTL)
Chers amis,
Très tôt en Scientologie, j’ai compris que l’on pouvait gérer la douleur ou tout autre sentiment désagréable en inversant le flux. En d’autres termes, au lieu de condamner la douleur, il faut l’accepter et même l’aimer. En fin de compte, c’est ce que l’on fait en audition, mais on peut aussi l’appliquer dans la vie. À propos de l’audition : ce n’est pas quelque chose que l’on a obtenu une fois et qui est ensuite terminée. Les gains sont stables, oui; mais la vie continue, le rayon d’action et la zone de confort s’élargissent et les dynamiques augmentent, le jeu s’élargit donc il y a toujours quelque chose à regarder. Et puis il y a aussi le thème des innombrables compétences qui existent. Il est également possible de les encourager en permanence dans le cadre de l’audition.
Il est également important d’avoir la compétence d’auditer, ce qui est tout simplement génial et donne un aperçu et une compréhension de la vie et des gens, que l’on ne peut pas obtenir sans l’application pratique de l’audition.
Il y a parfois des idées contradictoires à ce sujet : D’un côté, on veut en finir le plus vite possible avec l’audition, et de l’autre, on devrait beaucoup auditer. La réponse est simple : même si l’on a été audité, on peut encore en obtenir davantage. L’auditeur et le préclair sont tous deux gagnants.
L’industrialisation, l’informatique et maintenant l’IA (Intelligence Artificielle) nous donnent de plus en plus de temps libre, ce qui crée un grand vide qui ne demande qu’à être comblé. Il existe des possibilités infinies de le remplir. J’observe de plus en plus que ces activités sont axées sur le gain matériel ou «la consommation» de données, c’est-à-dire sur une sorte de pseudo-connaissance, parfois aussi appelées «connaissances inutiles». Cela sépare quelqu’un de la vie plus que cela ne l’y rattache. Un exemple effrayant est qu’apparemment, un pourcentage croissant de jeunes ne répondent pas à un appel téléphonique dont ils ne connaissent pas la provenance.
Les clubs de sport disparaissent au profit des centres de fitness, où l’on paie simplement une cotisation au lieu d’apporter sa contribution au club pour le créer davantage, ce à quoi l’ARC est également associée. Pour faire court, nous avons une troisième activité dynamique précieuse : l’audition. Nous devrions l’utiliser davantage. Nous devrions faire plus de co-audition. Nous devrions auditer davantage d’amis et de connaissances. Nous avons d’innombrables HCOB et des conférences dans lesquelles Ron nous a donné des milliers de procédés. Nous devrions les utiliser. Nous ne le faisons pas assez. Ron était un grand fan de la co-audition ! Pour boucler la boucle, on peut éloigner la douleur et l’auditer. On acquiert des compétences en tant que préclair et en tant qu’auditeur. Ce n’est pas pour rien que la Scientologie est le jeu des jeux. Jouons-y, nous avons cette possibilité. Meilleures amitiés.
Max Hauri
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