Introduction: L'état d'être – «Être ou ne pas être?» C’est la chose sur laquelle l’Homme est fixé. Mais ce n’est pas la bonne question. Accorder l’être ou ne pas accorder l’être est la question sur laquelle il est collé chaque jour de sa vie.
Lisez la lettre d'introduction de Max Hauri à cet article ci-dessous
L'Etat d'Être
«Mais au-dessus de toutes ces choses, il y a la capacité de la personne à accorder l’être au moment présent, au passé, au futur, à d’autres personnes et à ses propres choses. Accorder l’être et ensuite de ne pas en être effrayé. Et si vous avez accordé l’être, continuez ensuite à l’accorder, au lieu de vous arrêter de le faire, juste parce qu’une partie de cela vous a frappé.»
Nous avons discuté du sujet de cause et effet, qui est la première ligne dans les Facteurs. Eh bien, il y a une seconde ligne. Une qui est un des points le plus important pour chacun – l'état d'être (Beingness).
Ce n’est qu’un mot: être, et toutes les autres choses, cause et effet inclus, sont en fait des symptômes de l'Etat d'être (Beingness). La vie elle-même avec toutes ses randomités consiste en cela, que vous désiriez que d’autres choses soient ou non, ou que d’autres choses désirent que vous existiez ou non. Cette seule chose forme la base du jeu.
Toutes les choses dans la vie ont à faire avec l'état d'être (Beingness). Le Beingness est «l’étoffe» dont est faite la vie.
Une chose qui est en vie est en dessous du niveau d’un thétan. un thétan est quelque chose qui accorde l’être.
Le royaume des fourmis
Jetons un œil au royaume des fourmis. On a accordé l’être aux fourmis. Une fourmi n’est pas un Beingness en soi. Cela signifie qu’elles ne sont pas des états d’être indépendants, comme un thétan par exemple. Et là, on se heurte à quelque chose d’étrange. En tant que thétan, si vous allez par là et que vous jouez avec une fourmi, et que vous lui envoyez un rayon à travers la tête pour court-circuiter quelques importantes choses afin de la faire tourner en rond, vous obtenez instantanément l’idée qu’il y a quelque chose là quelque part qui devient terriblement furieux envers vous.
Vous pourriez même aller tout au fond de l’océan et vous feriez une observation similaire.
Un auditeur peut oublier des fois qu’il entraîne un thétan, et que le thétan n’a pas besoin de respirer. Un thétan peut visiter toutes sortes d’endroits.
Vous pouvez visiter le fond de la mer aux Philippines où se trouvent les poissons les plus intéressants que vous ne puissiez jamais rencontrer. Si vous descendez jusque là-bas, vous allez y voir un monde de vie phosphorescente. Les poissons se baladent avec des torches et ils se dévorent les uns les autres comme partout ailleurs.
Accorder l’être
Tout cela nous mène au fait que cette forme de vie a un Beingness accordé. Quelque chose lui a accordé cet être. Si vous commencez à vous amuser avec, quelque chose va se fâcher. Vous pourriez continuer à jouer avec et rien ne se passera. Mais vous recevrez un coup émotionnel en retour, parce qu’en fait vous travaillez contre une ligne de communication de quelque chose, quoi que cela puisse être, qui contrôle les poissons et les escargots du corail.
Vous pêchez cet animal ou cette créature et vous commencez à détruire cet Beingness. Vous blessez le Beingness général de cette sorte d’êtres.
Mais ce qui est même encore plus important que cela est que, en tant que thétan, vous avez touché des entités génétiques, pas d’un ordre aussi bas que des fourmis ou des poissons, mais qui sont certainement connectées avec eux et leurs sont dévouées jusqu’à un certain point.
Mais aucun mot n’a été dit ici que le corps est un thétan dégradé. Je n’ai jamais dit cela, et je ne le dirai pas maintenant non plus. C’est une possibilité. Mais personnellement, je ne crois pas que cela soit vrai. Je pense que c’est une toute autre classe de Beingness. Mais cela doit être une classe plus élevée que les fourmis et les poissons, etc. Cependant, c’est quand même quelque chose à qui on a accordé l’être. En d’autres termes, au-dessus se trouve un second niveau de «quelque chose». Nous ne savons pas tout ce qu’il y aurait à savoir au sujet de l’anatomie des formes de vie dans cet univers. Principalement parce que nous ne devons pas absolument le savoir.
Idées fixes
Bien, la vie peut tout faire, jusqu’au moment où elle ne se consacre plus qu’à une seule ligne de communication. Chaque être peut faire ce qu’il veut, jusqu’au moment où il ne se consacre plus qu’à une seule ligne de communication, qu’il considère comme étant invariable. Les seules justifications pour les lignes de communication en Scientologie sont qu’elles résolvent les lignes de communication et rétablissent l’aptitude à créer des lignes de communication, des formes et de la randomité.
L’automatisation prend place parce que l’être a été accordé. Vous accordez l’être à un espace ou à quelque chose d’autre, et après cela vous dites que ce Beingness va maintenant fonctionner de cette façon.
C’est une seconde ou une troisième classe de Beingness en comparaison d’un thétan. Il a donc fondamentalement fait une fourmi ou quelque chose qui n’a pas cette forme concrète. Il a appelé une idée à la vie. Et si vous appelez une idée à la vie, alors vous avez accordé l’être à un espace.
Qu’en est-il de cette idée? Nous allons maintenant parler de ces choses que la vie fait et qui sont assez différentes du MEST. Nous arrivons à ce point: MEST n’a pas d’idées, la vie si.
D’avoir une idée, c’est un peu comme d’accorder l’être. Si vous accordez l’être à quelque chose, alors jusqu’à ce point, vous lui avez donné la vie. Et si vous commencez à enlever vos automaticités, en fait vous détruisez de la vie. Mais vous détruisez de la vie que vous aviez installée là.
La détérioration d’un thétan
La détérioration d’un thétan se passe durant ce cycle. Il accorde l’être et ensuite il regrette de l’avoir fait. Après avoir accordé l’être, il coupe ces connexions avec l’être, et il pense qu’il a coupé son propre Beingness. Par conséquent, chaque fois qu’il accorde l’être, il croit qu’il se rend lui-même plus petit. Ce n’est pas vrai. Une personne devient de plus en plus et toujours plus grande. Le thétan a une réserve illimitée du nombre d’être qu’il peut accorder.
C’est pour cela qu’on pourrait même dire qu’il devient de plus en plus grand.
Un thétan peut accorder l’être et le retirer ensuite, aussi longtemps qu’il ne persiste pas à résister à ce qu’il a déjà créé.
Créer des adversaires
Ce que vous ne devriez pas faire est d’accorder l’être à quelque chose et ensuite de décider à le combattre. Mais c’est une des premières choses que fait un thétan afin de créer quelque randomité. Il créé l’autre joueur d’échecs. Et ensuite après avoir créé l’autre joueur d’échecs, il joue un jeu avec lui. S’il continue avec ce genre de comportement, il va finir par avoir créé tous ses ennemis lui-même.
Les idées, qu’il a créées, pourraient être de vrais êtres vivants ou ils peuvent simplement naviguer dans l’air là autour, ou ils sont dans l’espace, ou encore dans son espace fixés comme des choses pour lesquelles il refuse de prendre aucune responsabilité. Nous avons là ainsi le problème de l’Homme et de ses idées. Nous pourrions dire: «l’Homme est ses subordonnés.» Ou nous pourrions aussi dire: «La chose qui accorde l’être et ces choses à qui on accorde l’être.»
La chose la plus noble que peut faire un thétan
Un thétan a accordé l’être à un corps. Quand cet être est accordé, le thétan va le faire jusqu’à un tel degré, qu’il va croire qu’ensuite le corps a un propre Beingness qui est similaire au sien. Vous obtenez ainsi un thétan qui se conforme aux ridges du corps, qui sont bien sûr ses propres ridges. Ils sont ses idées, ses mécanismes, et il pense ainsi qu’il est le corps.
Une chose qui accorde l’être et qui est capable d’accorder l’être infiniment, qui peut animer et doter de vie toute chose, et qui finalement arrive à la conclusion que quelque chose lui a accordé la vie et l’être, sera dans un très mauvais état.
Par conséquent, la chose la plus noble qu’un thétan peut faire est d’accorder la vie et l’être.
Et la chose la plus stupide que peut faire un thétan est d’installer quelque chose d’autre (otherness) et de le combattre. C’est l’histoire de l’Homme qui se bat contre lui-même!
Accorder l’être au moyen d’un via
Chaque préclair que vous avez est simplement le drame d’un être qui peut accorder l’être et qui combat cet être qu’il a accordé. Il est entouré de choses auxquelles il ne désire pas accorder l’être. Des choses dont il est convaincu qu’elles ne sont pas bonnes s’il leur accorde l’être. Il croit qu’il doit utiliser un système de communication afin d’accorder l’être.
Nous nous trouvons ici avec une seconde qualité de genre de Beingness. Pourquoi? Il pense qu’il doit utiliser un système de communication afin d’accorder l’être.
Regardons un charpentier. Il accorde l’être au bois en prenant une scie, un marteau et un ciseau et en fabriquant une boîte. Il a maintenant créé une boîte. Cela signifie accorder l’être via un système de communication. Quel serait le genre de Beingness qu’il accorderait à quelque chose, s’il était simplement assis là en accordant l’être à cette chose? Il pourrait probablement créer une boîte en bois de cette manière. Mais il ne croit pas qu’il peut le faire.
Par conséquent, il utilise, comme il le pense, le plus fiable système de communication et créé avec un marteau, une scie et un ciseau.
Vous pouvez regarder autour de vous, juste où vous vous trouvez, et vous verrez deux ou trois choses auxquelles vous n’accorderiez pas volontiers l’être.
Résistant à tous les effets
Vous prenez un morceau de papier ou une montre et vous vous dites: «C’est idiot pour moi d’accorder maintenant l’être à cette montre, parce qu’elle est déjà en train de marcher. Elle est en train de marcher, parce que le propriétaire respectif l’a mise en marche ou l’a arrêtée.» Vous voyez là, on avait déjà accordé l’être à cette montre par un système de communication.
Un thétan arrive un peu plus tard dans le jeu et il commence à accorder l’être à une chose, qui est déjà soumise à une autre ligne de Beingness. Et ainsi rien ne se passe. C’est la chose précise que la montre n’a pas le droit de faire. C’est inhérent en elle.
Elle doit résister à tous les effets. L’entreprise, qui a produit ces montres dans le Connecticut, les produit avec ce postulat inhérent à l’intérieur. Et le type qui les a planifiées et conçues, les a fabriquées avec le postulat inhérent: résiste à tous les effets.
Un étranger dans la ville
Un thétan peut ensuite croire qu’il lui est impossible de pouvoir convenablement rivaliser avec l’univers MEST. Il apparaît sur la scène, mais antérieurement, on avait déjà accordé l’être à la scène. Et c’est le point où un individu a la vie dure dans une nouvelle communauté. Tout l’être est déjà accordé (c’est ce qu’il pense).
Ce n’est pas vrai, seul le thétan croit que c’est comme ça. Il arrive dans la nouvelle commune et tous les appartements sont complètement étranges. On leur avait déjà accordé l’être. Chacun le lui répète continuellement: «Cette maison appartient au juge Morton, et là-bas c’est le pub de Bill South, et là nous avons notre palais de justice, que nous avons reconstruit dernièrement, car il avait été la victime des flammes.» Il découvre que chacun ici avait accordé l’être à la ville, sauf lui. Et définitivement, il découvre que chaque personne dans cette ville est impatiente de lui dire qu’elle a accordé l’être à cette ville. Mais pas lui, lui il est un étranger.
Accorder l’être à l’espace
Prenons un enfant qui était né et a grandi dans cette ville. L’enfant a exploré tous les recoins et a gravé ses initiales sur le vieux chêne. Il a cassé les fenêtres de cette maison, et dans une autre maison, une vieille dame a essayé de l’attraper. Il y a la maison, où il avait fait un poisson d’avril à quelqu’un. Il a plus ou moins laissé ses empreintes presque partout dans la ville.
Au début de sa plus tendre enfance, il avait eu ses propres idées au sujet de cette ville, et heureusement, il les avait eues deux à trois ans avant que quelqu’un pense qu’il avait déjà eu des idées à son sujet et commence à l’éduquer. Mais à ce moment-là, il savait déjà que les gens se trompent. Il sait que la maison sur la colline est hantée par des esprits, qu’elle a toujours été hantée et que les esprits continueront de la hanter dans le futur.
Même si des gens démolissaient cette maison, il saurait encore que c’est l’endroit où la maison hantée se trouvait. Il lui a accordé l’être. En d’autres termes, il l’a identifiée, il l’a classifiée et il l’a visitée.
De cette façon, une personne habite la communauté entière dans laquelle il a grandi. Cela fait que les gens, qui ont déménagé trop souvent dans leur jeune âge, atteignent un point où ils ne se croient plus être capables d’occuper la communauté. Nous parlons ici de la question d’être de l’espace, mais il y a plus que simplement être de l’espace.
Accorder l’être à votre futur
C’est une chose vraiment bizarre. Un type arrive par le haut d’une colline et voit la ville étalée devant lui. Il dit: «Quel endroit terrible, instable, laid et misérable que voilà!» Et le prochain type arrive par le haut de la colline, regarde la ville et lui donne de l’être et dit ensuite: «Il y a une ville là en bas.»
Le premier type descend à la ville et personne ne fait quoi que ce soit pour lui. Quand on va changer les fers de son cheval ou réparer sa voiture, on va mal mettre les fers ou on va réparer ses pneus d’une façon étrange qui fera qu’ils ne dureront pas longtemps. Les choses se passent de cette façon.
Et le prochain type traverse la ville et il lui a accordé l’être. De toute façon, il n’y a probablement rien qui ne va pas dans son équipement, mais il descend là et trouve que tout le monde est vraiment sympa avec lui. A l’hôtel, il reçoit une bonne chambre. La nourriture est bonne et tout le monde est heureux et content de tout cela. Ce genre de choses lui arrive durant sa vie entière.
Cela ne signifie pas qu’on a créé son futur à ce degré simplement en considérant que les choses ne sont pas bien, mais parce que le futur ne se crée pas sur le long terme. On le crée sous la forme de fractions de seconde. On crée son futur moment après moment. Et si on n’accorde pas l’être au futur, il n’est pas vivant. Il ne contient pas de vie. Une fraction de seconde après avoir prononcé le postulat, aucune vie n’a lieu.
Ce que la vie fait le mieux
Au-dessus de ça, il y a une partie du raisonnement à un niveau plus élevé, le fait d’être. Si l’on ne veut pas accorder l’être aux gens à qui on parle, on essaye systématiquement de ne pas leur accorder l’être… Vous voyez ce qui va se passer? On commence à combattre le fait qu’on accorde l’être. On parle à quelqu’un et on lui accorde l’être. On fait ça simultanément. Nous parlons de quelque chose qui est très très diabolique, tout à fait irréel. Nous parlons de ce que la vie fait le mieux. Elle agite sa baguette magique et dit «Sois» ou «Vis» ou «Existe», et toutes les choses le font. C’est ça que la vie fait.
«Ne pas accorder l’être» égale «moins d’espace»
Vous avez là une personne, qui a causé que plus de choses existent, et qui ne désire plus causer que quoi que ce soit existe. Il est donc ainsi attaqué par toutes les choses qu’il a créées. Dans son environnement immédiat, les choses vont attaquer la personne. Elles refusent de lui accorder l’être. Quand l’environnement d’une personne lui a refusé l’être trop souvent, elle va elle-même refuser l’être à l’environnement.
A côté de tout ce qui est mécanique, ce Beingness va se manifester d’une manière ou d’une autre afin d’invalider la personne qui ne désire pas accorder l’être. Il doit avoir de moins en moins d’espace, parce qu’il ne peut pas se déployer sur un espace plus grand patrce qu’il n’est pas capable d’accorder le Beingness à ces choses.
Vous verrez cette manifestation sur les corps de ces gens que vous auditez. Vous verrez jusqu’à quel point des gens ont refusé de leur accorder l’être, et pendant qu’ils sont audités, vous verrez jusqu’à quel point ils refusent d’accorder l’être.
L’État d’être et l’échelle des tons
L’Echelle des Tons est une échelle de la vie. C’est aussi une échelle de la quantité d’être que quelqu’un pense avoir et il reflète le nombre de mouvement qu’une personne pense pouvoir contrôler. Il le montre dans un grand nombre de choses. Vous allez découvrir que chaque personne qui a des difficultés de sortir de sa tête, ou qui a des difficultés avec des terminaux, sans s’occuper des relations mécaniques, est quelqu’un à qui on a refusé l’être dans une grande mesure. Il exigeait qu’on lui accorde l’être, et il rencontra de la résistance, alors il refusa d’accorder l’être à qui que ce soit d’autre.
Qu’est-ce que cet «accord de l’être»? Ce sont une série de mots ou des mots qui sont en corrélation. Ils s’usent rapidement. Ce sont des symboles. Mais l’action elle ne s’use pas.
Réhabiliter la capacité de créer
L’accord de l’être ou le refus d’accorder l’être – tous les mots de l’Homme et toutes les choses auxquelles une personne doit faire face dans la vie peuvent donc être résumées.
La première décision est d’être. Quand vous trouvez la vie dans cet univers, il y a eu une personne qui a décidé d’être. Mais au-dessus de ce niveau, il existe «l’accord de l’être», et cette fonction peut être entraînée.
Une personne qui a perdu cette capacité d’accorder l’être a perdu aussi son aptitude à créer. Quand nous réhabilitons la création, nous regardons tout d’abord ce point chez le préclair: son désir d’accorder l’être.
Lire les pensées
Toute œuvre artistique doit vivre. Avec ce sujet nous n’essayons pas de pénétrer dans le domaine du mysticisme ou de la magie noire. Mais de temps à autre vous ferez cette expérience, et ne pensez pas que c’est une expérience inhabituelle.
Vous dites à un préclair: «OK, maintenant mets ce postulat, peu importe ce que c’est, dans le mur à l’entrée de cette chambre.» – Ensuite vous allez mettre le même postulat dans le mur d’entrée de cette chambre. Voyez-vous que vous allez obtenir la formulation identique de son postulat? Vous allez mettre votre postulat dans ce mur. Mais vous êtes en communication avec lui, et c’est un système de communication plus élevé.
Cette chose avec le «lire les pensées» peut être quelque chose de très indéfinissable et très inquiétant. Mais ici, où vous obtenez une coïncidence d'Etat d'être (Beingness) de cette façon directe, vous avez affaire à cela. Le moins le cas est capable d’extérioriser, le moins positif c’est. Mais vous êtes immédiatement dans un système de communication de thétan à thétan, et un système comme cela existe indépendamment des mots.
L’art, qui contient de la vie
L’artiste, qui peut peindre sans accorder l’être à son œuvre d’art, est plutôt un mauvais artiste. Il applique simplement de la couleur sur une esquisse.
Quand Michelangelo peignait quelque chose ou quand il faisait une sculpture, sa forme était presque parfaite. La forme et l’esquisse de la peinture ou de la statue sont bien assez bonnes pour que vous puissiez en voir une photographie et penser que c’est magnifique. Nous sommes là tout près de la limite de ne presque plus pouvoir en parler. Le langage MEST ne suffit pas à cela.
Avant d’avoir confronté un original de Michelangelo dans la réalité, vous ne reconnaissez pas que le type qui l’a peint, l’a vraiment pensé de cette façon. La quantité de vie dans la statue elle-même qui est contrôlée ou qui est maintenue en place d’une façon ou d’une autre est tout juste en train de devenir une supernova ou quelque chose comme cela. C’est la quantité de vitalité. En d’autres termes, cette chose est vivante, et sa vie est parfaitement apparente, même pour n’importe quel vaurien dans la rue.
J’ai vu une fois une statue sensationnelle, toute blanche, d’un sculpteur dont je n’avais jamais entendu le nom. C’était dans une partie du monde tout à fait étrange et mystérieuse, où l’on n’aurait jamais imaginé qu’un artiste puisse y avoir vécu. La statue était tellement simple dans sa forme, que vous ne pouviez que difficilement l’appeler comme cela. Mais elle était d’une telle vitalité, animée d’une nature toujours en expansion, qu’en fait, la statue remplissait de paix toute la cour.
Elle était en vie, il n’y avait absolument aucun doute à ce sujet. Et ce n’était pas quelque chose qui ne pouvait être reconnu que par des gens ayant reçu un don particulier. Ces gens qui ne faisaient que labourer leurs champs ne l’ont peut-être pas remarqué immédiatement, mais chaque mendiant, chaque marchand ambulant, chaque bonne, chaque personne, chaque gentleman et chaque commis passant dans la rue venait dans la cour presque chaque soir, s’asseyait un moment et regardait la statue. Il y avait des endroits beaucoup plus jolis pour se reposer, mais ils venaient regarder la statue.
Elle était vivante. Naturellement, vous pourriez dire, qu’ils ont eux-mêmes accordé encore plus d’être à la statue, et ainsi ils ont préservé la tradition de son existence. Et donc que cette chose animée en a résulté.
Amener de la vie neuve
N’avez-vous jamais vu une maison qui n’était pas habitée et qui se délabrait et perdait son Beingness? N’avez-vous jamais vu une ville qui perdait son Beingness? Ou n’avez-vous jamais directement senti le Beingness d’une ville? Les gens maintiennent ce Beingness.
Un artiste, un écrivain ou un poète peut arriver et accorder un nouveau Beingness à une ville. Il peut simplement improviser cela. Il regarde simplement autour de lui et dit: «Vous avez vraiment une très jolie ville ici!»
Et il raconte tout aux gens à ce sujet. Ils n’avaient jamais accordé l’être à cela. Ils étaient tellement occupés à se dévorer entre eux, qu’ils n’en avaient jamais pris note. Mais c’est quelque chose sur laquelle ils peuvent être d’accord. Et dans cet instant particulier, la ville va être vivante. C’est très étonnant de faire cela dans une ville. C’est une aptitude que chaque être possède.
Finalement avec le temps l’Homme s’est découragé. Il a pensé que c’était une tromperie ou quelque chose comme cela. Ce n’est pas le cas. Un artiste a très très peu affaire avec les faits, plus il a affaire avec les faits et plus il devient un ouvrier. Ce qu’il fait vraiment c’est diriger le Beingness. S’il peut inspirer à quelque chose un brin de vérité, alors il est un artiste. Cela m’est égal le nombre de diplômes qu’il a obtenus et avec qui il a étudié.
C’est simple de libérer cela. Ce n’est pas un de ces talents inatteignables donnés uniquement par Dieu, ou un talent que personne ne peut choisir. Vous êtes là – vous êtes en vie. Quand vous étiez petit, vous avez accordé l’être à votre chien, à votre chariot, en d’autres termes vous les rendiez vivants. Et même encore maintenant, vous accordez l’être à votre voiture, à votre livre favori ou à d’autres objets. Peut-être même que cette chose vous est arrivée: vous portiez un vêtement particulier, quand vous aviez eu une expérience désagréable, et le jour suivant, ou peut-être trois ou quatre jours plus tard, vous n’aviez pas envie de porter ce costume ou cet habit. Vous le laissez de côté. La raison de cela est que vous lui aviez transmis un certain Beingness.
Ce Beingness est plus qu’uniquement du temps, de l’espace et de l’énergie. C’est une vivacité et cela échappe à l’observation jusqu’à ce qu’une personne l’examine.
Vous êtes aussi vivant que d’autres vous ont accordé l’être et que vous avez accordé l’être à d’autres. En tant que groupe, vous n’êtes vivant que jusqu’à ce degré. Mais vous n’êtes réellement en vie que si vous êtes vous-même tout à fait désireux d’accorder l’être et si vous êtes capable et désireux d’autoriser d’autres à accorder l’être. Vous êtes vivant jusqu’à ce degré uniquement. Cela m’importe peu par quelle humeur quelqu’un est submergé, jusqu’à quel point d’ivresse quelqu’un peut arriver ou combien d’héroïne il peut prendre, il ne gagnera jamais plus de vie par cela. Aucun stimulant artificiel et aucune liaison amoureuse ou quoi que cela soit d’autre peut amener quelqu’un à ce niveau ou à cette caractéristique d’existence, car nous parlons là de la vie elle-même.
Quand un préclair est audité, ce qu’il désire est souvent complètement incompréhensible. Il dira: «J’aimerais être heureux.» Et cela est la plus immense escroquerie dans cet univers. Il ne peut pas vivre dans cet univers et être heureux 24 heures par jour, 12 mois par année ou durant 100 unités galactiques. C’est impossible, car il se sentirait misérable si c’était le cas.
Il cherche lui-même le drame et la tension. Je n’ai jamais vu quelqu’un qui jouissait plus de la vie que cette fille qui jouait cette magnifique tristesse d’avoir été abandonnée. C’est seulement si elle n’arrive pas à jouer la magnifique tristesse d’avoir été abandonnée, qu’elle va être submergée par la magnifique tristesse. Vous allez devoir commencer à l’auditer.
Ce cas a eu la plus remarquable des liaisons amoureuses, et il a fait ceci et cela. Elle est vraiment désireuse de vous parler avec une certaine fierté de quelque chose à ce sujet, mais prenez toujours note de cette lueur de fierté qui se cache derrière cela. Ce n’est pas du matériel aberrant. Ensuite, elle arriva aux difficultés n’ayant pas pu montrer un certain type de Beingness qui par conséquent était empêché et accumulé dans le flux. Des gens ont ensuite travaillé à dénier sa capacité d’être une certaine chose. Ils déniaient son être.
Ils diraient à cette personne: «Tout cela n’est pas croyable. Vous êtes seulement en train de dramatiser cela, et vous ne le croyez pas vraiment, et ces pleurs ne veulent rien dire, vous essayez uniquement de vous esquiver. Vous essayez simplement d’obtenir quelque chose».
L’existence est en fait toute l’étendue du Tableau d’Evaluation Humaine. Lorsqu’on peut exécuter cela librement, lorsqu’on a un champ large pour vivre et exprimer ses sentiments, exprimer les émotions et s’impliquer, alors toutes ces choses deviennent vitales et le nerf de la vie.
Mais au-dessus de toutes ces choses, il y a la capacité de la personne à accorder l’être au moment présent, au passé, au futur, à d’autres personnes et à ses propres choses.
Accorder l’être et ensuite de ne pas en être effrayé. Et si vous avez accordé l’être, continuez ensuite à l’accorder, au lieu de vous arrêter de le faire, juste parce qu’une partie de cela vous a frappé.
On ne peut pas devenir capable dans la vie en ayant peur de la vivre. Jamais. Et on ne peut pas être soi-même sans être disposé à accorder l’être, car on est le seul à pouvoir s’accorder l’être à soi-même. Donc, nous arrivons à un niveau de processing qui nous en dit déjà beaucoup, et qui est dans sa propre théorie son propre procédé.
«Être ou ne pas être?» C’est la chose sur laquelle l’Homme est fixé. Mais ce n’est pas la bonne question. Accorder l’être ou ne pas accorder l’être est la question sur laquelle il est collé chaque jour de sa vie.
L. Ron Hubbard
Chers Amis,
Une nouvelle année est derrière nous, et pour nous, elle fut fructueuse. De plus en plus de personnes reconnaissent l’importance d’une philosophie appliquée qui souligne que le spirituel est au-dessus du matériel et que le thétan – c’est-à-dire vous – est la source de la vie.
Pourtant, nous nous voyons confrontés à un monde plein de défis, et il ne semble pas que ces défis disparaissent dès demain. C’est pourquoi il appartient d’autant plus à chacun de contribuer activement à façonner le monde, car chacun d’entre nous est un élément important de notre société.
L’idée d’avoir été «créé» conduit malheureusement souvent à se voir comme un effet. Dans un système qui vise à nous réduire à de simples consommateurs et à nous «rendre heureux» avec le statu quo, il est facile de suivre le courant et de ne pas résister. Mais de cette manière, nous ne sommes que des effets et non des causes.
Le risque de conformité est considérable. L’idée que Ron partage dans son livre «La Création des Aptitudes Humaines» m’apparaît presque comme un axiome : «Pourtant, on peut dire avec une certaine vérité qu’un Homme est sain d’esprit dans la mesure où il est dangereux pour l’environnement.»
J’apprécie les personnes qui se rebellent, qui agissent activement et qui défendent leur opinion lorsque quelque chose ne leur convient pas. Des personnes qui prennent des initiatives et se défendent contre l’injustice. Ces personnes façonnent activement le monde et le rendent juste.
Il est important d’être fort et de ne pas avoir peur des idées «folles» de nos semblables. Bien sûr, nous devons être capables de faire la différence entre le bien et le mal, et si quelqu’un agit vraiment mal, nous devrions être prêts à défendre l’équité.
Grâce à notre philosophie, grâce à la Scientologie, nous acquérons une base de vie et comprenons ce qui est bien et ce qui est mal. Ce n’est pas à nous de dire aux autres ce qui est bien ou mal. En auditant l’énergie nocive et les échecs, chaque individu reconnaît lui-même ce qui est bien et ce qui est mal.
L’hypothèse de base de la Scientologie, selon laquelle l’Homme est fondamentalement bon, est constamment confirmée par l’audition de l’énergie nocive et des échecs. La Scientologie ne forme pas de «bonnes» personnes, mais des personnes efficaces – des personnes qui sont causes et qui font la différence. Un Clair n’est pas simplement «bon», un Clair est cause.
Bonne et heureuse année!!!
Max, Erica, Melinda, Dirk, Vreni, Jean et Sibylle
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